Les FtM non-opérés qu’ils soient hormonés ou non courent exactement les mêmes risques de contamination au VIH et aux IST que les femmes bios.
Le vagin d’un FtM hormoné (qui se dessèche sous l’effet du traitement hormonal) a comme particularité l'absence ou l'insuffisance de lubrification naturelle. En plus d’être douloureuse, toute pénétration dans ces conditions accroit le risque de microlésions et de rupture du préservatif.
Un FtM hormoné peut demander à son médecin/gynécologue/endocrinologue de lui prescrire une crème à base d'œstrogènes qui agit localement (par exemple de la Colpotrophine®).
Le manque d’information sur la contamination au VIH et aux IST avec la pénétration par un néopénis ne permet pas d’apporter de réponse catégorique quant à la contamination au VIH. Cependant, il est plus prudent de se protéger des IST en utilisant un préservatif.
En cas de pénétration alternative de l’anus au vagin, il faut changer de main ou de gant ou se laver les mains car on peut transmettre des germes intestinaux dangereux. Cette pratique facilite aussi la contraction d’infection urinaire (cystite).
En cas de double pénétration pénis + pénis, pénis + sextoy ou sextoy + sextoy, on peut utiliser un préservatif interne duquel on a préalablement retiré l’anneau interne, comme alternative à l’utilisation de deux préservatifs externes.
Le risque de contamination au VIH et aux IST est élevé en cas de partage et d’échange de sextoys sans préservatif.
La position des « ciseaux », vagin contre vagin présente un risque faible de contamination au VIH, mais un risque important de contamination aux IST, dont les hépatites. Pendant les règles, le risque de contamination au VIH est maximum, d’autant qu’il est techniquement quasiment impossible d’utiliser une digue dentaire dans cette position. Tous les types de néovagins sont concernés par les remarques précédentes.